Le travers de toute structure établie, ie : une entreprise à partir d’une cinquantaine d’employés, c’est qu’elle a déjà développé un exosquelette contraignant. Il suffit de regarder les organigrammes pour voir se dessiner les silos, les périmètres, les Directions et autres Unités Opérationnelles qui sont autant de systèmes semi-autonomes.

La raison d’être d’une telle entreprise est l’exécution de sa stratégie de la manière la plus efficiente possible. Pour y arriver, outre une recherche permanente d’amélioration de ses processus, ces entreprises développent une aversion majeure au risque.

La mesure de performance de l’entreprise étant déclinée au niveau individuel, l’ensemble du système est soumis à une obligation d’excellence. Et quel meilleur moyen d’exceller que de retirer de l’équation tout facteur de risque ?

Il en décline une réticence profonde de tout collaborateur à ce qui n’est pas garanti de succès et une profonde hantise de l’échec. Toute initiative n’est lancée que lorsque l’on est certain du résultat et ces entreprises souffre du Syndrome du Plan Parfait (cf notre post précédent).

J’ai manqué plus de 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu plus de 300 matchs. 26 fois on m’a fait confiance pour tirer le point crucial du match et je l’ai raté. J’ai échoué et connu des échecs bien des fois dans ma vie. Et c’est pour cette raison que je réussis.
Michael Jordan

 

Parmi les nouveaux réflexes à inculquer pour dépasser cette situation, la valorisation des échecs est primordiale. Ceci vient toucher et modifier substantiellement l’ADN culturel de l’entreprise mais permet de profiter des 5 bénéfices suivants :

  • Renforcement de l’engagement des employés
  • Maintien de la dynamique de créativité
  • Gain en crédibilité du processus d’innovation
  • Dédramatisation du risque de participation
  • Rythme le tempo de communication sur l’innovation

Crédit Photo : Unsplash / Jeff Sheldon

Citation originale : “I’ve missed more than 9,000 shots in my career. I’ve lost more than 300 games. 26 times I’ve been trusted to take the game winning shot and missed. I’ve failed over and over again in my life. And this is why I succeed.”